Olivier Lemire est né en 1959 à Rouen d’une mère suisse et d’un père normand. Il a été successivement vendeur de photocopieurs en porte à porte à vingt ans, consultant en agence de design à trente, en charge des trains de montagne et des trains touristiques d’un grand groupe à quarante. En 2009, il abandonne son travail pour s’autoproclamer « correspondant géographique », marcheur et photographe.

Depuis 1959, il a beaucoup voyagé : remontée du Chili, volcans d’Indonésie, tour d’Islande, road trip aux USA, Paris-Nice et Séville-Murce à vélo, marches sur les traces des romantiques allemands… En 1993, il rénove à dos d’homme un hameau au bout du monde dans le Mercantour, où il vit une partie de l’année.

En 2006, il commence à cheminer à pied en France. En 2008 il part pour 2500 km à pied dans l’hexagone entre des lieux-dits très symboliques : « La Vie » (Creuse) et la « Mort » (Doubs), « la Haine » (frontière belge) et « l’Amour » (Allier)… En 2009 il voyage vers 16 lieux-dits français répondant au nom de : « le Bout du Monde ». En 2010, il a effectué 1500 km à pied vers « le Bonheur », rivière cévenole, en passant par « le Corps », « l’Esprit », « le Santé », « la Jouissance », « la Conscience »… Voyage relaté tout l’été par l’hebdomadaire « la Vie ».

Olivier Lemire est actuellement en partance pour 2000 km, à vélo cette fois, vers plusieurs dizaines de lieux-dits aux noms symboliquement forts. Son but est de faire les portraits des habitants de ces lieux-dits, prendre le temps de les rencontrer, et les immortaliser devant la plaque de nom du hameau… En route vers de nouveaux vertiges existentiels, qu’illustrera son passage à « la Force », « la Gaieté », « l’Ennui », « le Désir », « la Pauvreté », « Ecoute s’il pleut », « Regarde moi venir » ou encore « le Chemin de l’Essentiel »…

Olivier se présente ainsi :

Je suis un marcheur.
Je m’intéresse à ce que la géographie nous apprend sur notre présence au monde, à sa dimension métaphysique.
Le cœur de ma démarche s’articule autour de la marche. Je travaille sur le cheminement : l’avancée sur le chemin est pour moi l’équivalent métaphorique de l’avancée dans la vie.
En traversant les territoires, je tente de réaliser une correspondance géographique, en cherchant un effet de miroir entre les textes et les photos que je produis, et en illustrant le sentiment mêlé de mystère et d’émerveillement du fait d’être posé là sur terre.
Je raconte des histoires qui se nourrissent de ce que je vois sur mon chemin, et des réponses aux questions posées aux personnes que j’y rencontre. Ces histoires sont nos histoires à tous.
J’espère que mes deux livres « celui qui marche » et « l’Esprit du chemin » donnent une idée de l’imbrication de la géographie et de la métaphysique, imbrication que je trouve à la fois drôle et grave.

Réalisations

Livres :

Décembre 2008 : Celui qui marche, Cherche-midi éditeur. 300 pages. 240 photos. Récit d'un voyage de 2500 km à pied en France, entre 12 lieux-dits aux noms porteurs de sens.

Février 2011 : L'Esprit du chemin, Transboréal. 300 pages. 40 photos. Récit d'un voyage de 1500 km à pied en France, vers la Vallée du Bonheur.

Novembre 2011 : Matières Premières, Gilletta Nice-Matin. 144 pages. 120 photos. La photo de montagne revisitée...

En projet : le Tour de France des lieux-dits.

Points de repère

1959 : naissance d’une mère suisse et d’un père normand.
1965 : premières vacances d’été à  la montagne.
1974 : premières randonnées en solitaire dans les Alpes.
1990 : première traversée de la France à vélo.
1993 : rénovation d’un hameau dans le Mercantour.
1998 : rénovation de lignes de chemins de fer désaffectées pour un grand groupe.
2007 : première marche
« existentielle » entre « la Vie »
(Creuse) et « la Mort » (Doubs).
2008 : sortie d’un premier livre, celui qui marche,  au Cherche-midi.
2009 : abandon de mon travail et auto-proclamation en tant que
« correspondant géographique ».
2010 : premiers reportages pour la presse.
2011 : sortie de deux nouveaux livres, L’Esprit du chemin   (Transboréal), et d’un livre de photos sur le Mercantour (Gilletta Nice-Matin, titre en discussion).